Arthur  O'Neill

 

                                                   

Les Mémoires d'Arthur O'Neill

CHAPITRE I

La naissance et la généalogie - la cécité - la carrière commencée comme harper ambulant - des visites à Antrim et Down - l'anecdote d'Elliot Thady et Fitzsimons dans Navan - voyages dans Munster - O'Sullivan de Beehaven - le Lord Kenmare -' Milesian le Divertissement ' - O'Connor Kerry - MacGillacuddy - la harpe de Brian Boru jouée par les rues de Limerick - M. Nesbitt de Boylagh dans le Rosses - la fin de premier tour.

Je suis né à Drumnastrade, près de Dungannon dans le Comté de Tyrone. Les noms de mon père et de ma mère étaient O'Neill, les noms de leurs pères et de leurs mères étaient O’Neill, et les noms de mes arrière-grands-pères et les noms de mes arrière-grand-mères étaient O'Neill et aussi loin que je les connaît , leur ancêtres homme ou femme , étaient tous des 'O'Neills; et à ce jour il n’y a pas de lien du premier au dernier degré, mais tous sont des O'Neills. Par suite, donc il y a une fierté familiale parmi les'O'Neills- qu’ils soient riche ou pauvre- du Comté Tyrone,qui se disent  descendant eux-mêmes d'Hugh, de Con et John O'Neill de la famille Tyrone, qui furent de toutes façon associés aux O'Neills du Château de Shane [le Comté Antrim].

À l'âge de deux ans , j’était en train de jouer avec un canif, quand celui-ci perça mon œil droit, mais ne me priva pas  de la vue . J'avais  une grand-mère qui m’aimait excessivement et elle imagina que mon œil était en danger et alla chercher des docteurs pour le guérir . J'ai dû me soumettre à leurs prescriptions et le fait est que, dans leurs efforts de guérir un œil, ils m’ont fait malheureusement perdre les deux. Et je n'ai aucun doute maintenant dans mon esprit qu’en dehors  de ces charlatans j'aurais encore le parfais usage de mes yeux . Mais il y a un vieil adage en l'irlandais, qui est ' que l'animal de compagnie de la grand-mère est un animal de compagnie malheureux '.

J'avais environ dix ans quand j'ai commencé l'apprentissage pour jouer de la harpe avec Owen Keenan d'Augher [le Comté Tyrone]. Il a fréquenté la maison de mon père pendant deux ans et je l'ai suivi dans Augher pendant environ la moitié d'une année, durant laquelle  on considérait que je jouait assez bien.

A quinze ans j'ai commencé a être itinérant  et mon premier voyage fut à Ballycastle [le Comté Antrim] où j'était bien avec le Châtelain Boyd, et ou j’attendais a l’arrière d’être mis occasionnellement en avant .De Ballycastle je suis allé au Château de Shane, j’y ai été présenté par l'agent, M. O'Hara, comme O'Neill, où je suis resté quelques jours et suis reparti très content du traitement que j'ai reçu de Charles O'Neill,  propriétaire. A cette époque j’ai fait la route jusqu'à Downpatrick, où rien de particulier ne m’est arrivé. Je suis allé de là à Newry, Dundalk et Navan, c'est là que j'ai rencontré Elliot Thady qui m'a traité très affectueusement, j’étais jeune et lui qui était d'un certain âge était universellement connu.

Un Jour de Noël Thady devait jouer à la Chapelle Catholique de Navan et un camarade plein d'humour dans Navan l’emmena à un pub et promis de lui donner un gallon de whisky s’il jouait  ' Planxty Connor ' Au moment de « l’Elévation », chose que Thady promis de faire. En conséquence quand la Messe commença le matin de Noël Thady comme d’habitude joua quelques airs sacrés jusqu'à l' « Élévation » et pour le whisky et pour tenir parole il joua ' Planxty Connor '. Le prêtre, qui était un bon connaisseur de musique, reconnut l'air, mais à cette scène solennelle de la cérémonie il ne pouvait pas parler à Thady. Mais pour montrer sa désapprobation il martela violemment l'autel – Tellement que les gens hurlèrent en l'irlandais, ' Dar Dhia, t á un sagart un ' damhsa! ', c'est-à-dire ' Ma parole, le prêtre danse! ' Cependant, après avoir joué ' Planxty Connor ' pendant un temps très court Thady a repris ses airs habituels. Mais quand la Messe fut terminée  il fut  sévèrement réprimandé et renvoyé.

Harry Fitzsimons était invité ce jour à Navan et vint pour entendre la Messe, où je le rencontrais. Suite a la disgrâce d'Elliot Il m’a été demandé par le prêtre de lui succéder dans la chapelle – Chose que j'ai refusé, ne souhaitant pas remplacer Thady, il était toujours très correct avec moi. Mais j'ai recommandé Fitzsimons, qui a aisément accepté l'offre; et il a emprunté ma harpe et a joué pendant le reste des autres Messes. Entre temps Thady, pour se venger de lui, est allé à son logement pour prendre un long bâton et est revenu à la chapelle et a offert a toutes les personnes  de la congrégation la moitié du whisky s'ils lui disaient quand Fitzsimons sortait, chose a laquelle certains d'entre eux ont été d'accord. [Elliot était aveugle.] Mais sur ce le prêtre arriva et quelques camarades se sont écrié dans l'irlandais, ' Thaidhg! Dar Dhia, péché é! ' (' Tim! Soyez le Dieu, là il est! ') Sur ce, Thady s'est jeté à terre sur lui si furieusement et a fait un geste désespéré en frappant le sommet de la porte de la chapelle et si le prêtre avait été là il n’aurait plus dit la messe pendant une longue période. Cependant, Thady, qui était aussi grand qu’un diable ne l’a jamais été , était tellement désolé de son erreur qu'il est allé à  l’autel faire une excuse publique pour son comportement.

Après le séjour dans Navan je m’en suis allé vers Dublin, de là à Carlow, puis à Wexford, et à Waterford, de là à Kilkenny, et enfin à Clonmel, puid je suis retourné en arrière à Carrick-on-Suir, où j'ai fait la rencontre d’un monsieur aveugle nommé Olivier Size, harper excellent avec une grande réputation dans ce pays. Bien qu'il soit itinérant il s’habillais de façon criarde, par exemple avec un lacet écarlate et d'or et d'argent. Il m'a traité de façon très amicale. Je suis resté encore quelque temps à Carrick, principalement avec un ecclésiastique nommé Thewles. Je traversais  a nouveau de Carrick vers Kilkenny quand j’ai fais connaissance des évêques Protestants et Romains. L'évêque Protestant, nommé le Docteur Morris, était originaire du Comté de Tyrone et connaissait mon père et quelques-unes de mes  relations là-bas et je crois que cela l’avais incité à être plus civil que peut-être il n’aurait pus l’être autrement . Je jouais fréquemment dans son Palais et quand j’ai quitté  Kilkenny il m'a donné une recommandation générale pour le clergé de ses diocèses propres ou d’autres , mais je n'en ai jamais fait usage.

Je suis ensuite revenu à Clonmel , j’ai traversé la Rivière Suir et n'en suis allé à Cappoquin, de la à Youghal, puis a Cork, ou rien de particulier ne m’est arrivé , je n’avais pas dix-huit ans à l'époque. Près de Cork je suis allé chez un monsieur nommé Coppinger, de grand rang et la conséquence, c’est qu’il m'a traité comme si j'étais le fils d'un prince d'Ulster. De Cork je suis allé à Kinsale, où j'ai rencontré le grand Baron de Courcy, qui entretenais un harper que je n'ai pas rencontré, mais j’ai joué sur sa harpe, qui était excellente. J'ai oublié de mentionner que quand j'étais dans Cork j'ai fait la connaissance d'un monsieur du nom de Dowling, qui a vécu dans la Rue de Mallow. Il était riche, avare et rustre . Il a aimé la musique. Il avait une harpe dans sa maison qui a été faite à Belgrade et quoiqu’elle n’était pas aussi grande que la mienne elle ne pesait pas plus de douze livres. Pas un homme dans Cork ne pourrait dire dans quel genre de bois elle a été faite . J'y ai joué moi-même et n'ai jamais rien entendu de pareil. Je voulais lui donner de l’argent pour l’avoir mais il ne voulais pas s’en séparer. Pourtant vraiment a cette époque je n'avais pas beaucoup d'argent et j’étais resté très gamin. J'aimais des choses douces, comme des raisins secs, des figues, des pruneaux, le pain d'épice et ainsi de suite, avec lesquels moi et mon aide avions l'habitude de fourrer nos poches continuellement. À cette époque  je suis sûr que je n'ai jamais goûté de whisky.

J'ai voyagé dans la partie principale du Comté de Cork sans qu’il n’y ai rien d’important a relater. J'ai passé un Noël avec un monsieur qui a vécu dans Berehaven nommé Murtagh MacOwen O'Sullivan, qui a vécu dans un style princier. Mon aide est venu un matin pour me bénir dans mon lit. Je lui ai demandé qu’elle en était la raison . ' Och, Monsieur! Il y a une pipe de vin et deux barriques de quelque autre spiritueux dans le hall avec une tasse en bois nageant dans chacun d'entre eux pour boire a volonté. ' Je mentionne cela simplement pour noter l'hospitalité des messieurs de la province de Munster. Ce n'était pas non plus la seule fois, comme d’autres occasions semblables me sont arrivées pendant le temps j'ai voyagé par ce pays.

Le Lord Kenmare, le propriétaire principal de Killarney, du lac et des environts, a décider de donner un divertissement annuel, c'est-à-dire d'inviter à chaque Noël tous ceux qu'on pouvait trouver portant le nom d'un chef Irlandais, tels les noms suivants, O'Neills, O'Briens, les MacCarthys, O'Donoghues, O'Driscolls, O'Connors, O'Donovans, O'Sullivans, O'Connor Kerry, les MacNamaras, O'Keeffes, O'Meaghers, O'Learys, O'Callaghans, O'Connells, O'Mahonys, les MacGillacuddys et certains autres du rassemblement annuel que ma mémoire ne me permet plus à présent de mentionner. Au banquet il y avait un ou plusieurs représentant de chaque nom ( déjà mentionner) mais pas un O'Neill, chose que  le Lord Kenmare a observé et a mentionné. ' Och, ' dit mon patron, Murreertagh MacOwen , O'Sullivan ' sur mon honneur je peux bientôt combler ce vide pour vous, car j'ai maintenant chez moi un jeune homme du nord qui est aveugle et joue très bien  sur la harpe pour son âge et d’après ce qu'il m'a dit il peut prétendre de représenter à cette occasion les 'O'Neills. ' Bien, envoyez quelqu’un le chercher pour lui, ' dit le gentleman. On vint me chercher  , on m'a assis sans cérémonie au milieu dans le Grand Hall avant le dîner. On a posé des centaines de questions sur mes origines et je leurs ai donné des réponses satisfaisantes je fut adouber et  considéré comme O'Neill, et  ils tous ont dit que j'avais un visage distinguée , etc, etc.

Quand le dîner a été annoncé, près de deux cents des « O ' s » et des « Mac ' s » ont pris leurs places et pauvre de moi étant aveugle j’ai fait ce que les aveugles font toujours - j'ai cherché à tâtons une place libre près du pied de la table; et d'un tel bruit de couteau , de fourchettes , de rire, et de poignées de main dans un langage amical entre des amis qui seulement se voient une fois par an, je n'avais jamais été témoin et ne le serais jamais plus après. Tandis que le dîner se passait j'étais devenu familier de presque tous les gentleman présent. Mais quand Lord Kenmare s’adressa a moi il étais content de dire , ' O'Neill, vous devriez être en tête de la table, comme vos ancêtres l'étaient (les  Milesians  originaux de ce Royaume). ' Oh, mon lord, ' je répondit , ' peu importe où les O'Neill s'assoient s et  par exemple l'endroit ou je me trouve doit être considéré comme la tête de table .Un éclat universel d'applaudissements s'est ensuivi et mon bras s'est presque détaché de mon corps par tous les convives et je crois que c’était la conséquence de ma réponse a ce lord, qui prouvait qu’elle venait instinctivement d’un O’Neill; et damné soit le O'Neill -qui serait né ou à naître aussi bien que moi-même- mais fut mis a l’honneur par tout les Milesians présent.

Le monsieur qui a représenté ' O'Connor Kerry ' après le dîner pris ma harpe et à mon étonnement 'il a joué quelques morceaux dans un style que je n'avais jamais entendu dans ma vie et de plus joué par un monsieur de fortune. Il m'a ensuite redonné ma harpe . J'ai joué quelques airs pour lesquels j'ai reçu quelques compliments; mais même si le Roi David était venu au Hall de Lord Kenmare pour jouer ses meilleurs airs avec cette bandes de Messieurs , ils l'aurais fais couper sur le meilleur air qu'il a jamais joué, pour boire comme un vrai Irlandais , comme l'harmonie a été perdue quand le porto et le bordeaux commencèrent  à se faire concurrence dans les carafes partout  sur les tables quand les nappes étaient enlevées et le tapis servait de lit pour la plupart des visiteurs; et à ce temps-là c'était chose commune à prendre un petit verre le matin, accomplir le dicton " The Dog that bit you a lock of his hair will cure you" (Guérir le mal par le mal).

 

Comme j'ai mentionné qu'un MacGillacuddy était un du Milesians, je fut informé qu'un jour à Dublin alors qu'il prenait sa place dans la diligence il a donné son nom a une employée , mais elle ne pouvait pas le comprendre. ' Donnez-moi le registre, ma chère, ' dit il, ' et j'y entrerai pour vous moi-même. ' Merci, Monsieur, ' dit l'employée en lui remettant le livre, dans lequel il a noté le nom de Jeffrey MacSheefferoo MacGillacuddy. Sur ce, après examen, elle l'a informé que les enfants doivent payer la moitié du prix (elle pensant que la longueur de son nom occuperait la diligence entière)

Quand j'ai quitté Lord Kenmare j'ai entendu parler des beautés du lac, dont je puis témoigner dans le sens du mot sauf l'observation puisque je n'ai pas pu les voir et autant que je peux en juger et d'après ce que l'on m'a dit , le lac ne peut pas être suffisamment décrit avec des mots. J'en ai entendu beaucoup de descriptions, mais Garrick (l'acteur célèbre) correspond plus  à ce que j'imaginais.

Quand j'ai quitté le Comté Kerry mon prochain voyage m'amena à  Limerick et je n'y rencontrais rien de spécial  jusqu'à mon arrivé vers  cette ville. J'ai rencontré un Conseiller Macnamara, alors greffier de Limerick, qui m'a invité en sa maison éloignés environ de cinq milles , appelé Castleconnell, où j'ai été très bien reçu. Il avait une maison à Limerick dans laquelle se trouvait était le chassis de la harpe de Brian Boru et par suite de l'estime nationale j'ai tenu pour son propriétaire j'y ai de nouveau tendu des cordes puis  accordé. Elle était en cèdre. Elle n'avait pas été accordée depuis  deux cents ans ;Puis   le greffier  Macnamara m'a demandé de la sangler autour de mon coup et d'en jouer par cette ville hospitalière, chose que j'ai consentie à faire, étant alors jeune et vigoureux et n'avais aucun soin pour moi , comme à cette période je n'étais pas non plus très hardi parmi les femmes; et le premier air que j'ai joué était l'air de ' Eileen Ó g ', maintenant généralement appelé ' Savourneen Deelish ' et ' Erin Vont Bragh '. J'ai joué plusieurs airs en plus et j'ai été suivi par un cortège de vers le haut de cinq cents personnes , tous gentils et simple, comme ils semblaient être habité  avec l'un esprit national quand ils ont entendu dire que c'était sur cette l'instrument que notre célèbre monarque  irlandais jouait avant qu'il mis une correction des Danois à Clontarf en les chassant hors du pauvre Erin. Dieu te remercie , Brian Boru! J'espère que jaccorderai votre harpe de nouveau en votre présence dans le ciel. Et si cela doit être le cas, sur mon honneur et conscience je ne jouerai pas les airs de ' juillet le Premier ', ni ' les Garçons Protestants; mais je jouerais volontairement ' le Dieu Sauvent le Roi ' et ce serait pour vous, Brian!

Quand j'ai laissé la Ville et le Comté de Limerick j'ai passé les villes et les Ponts de Six Mille, Ennis, Gort, Athenry, Galway, Loughrea, Tuam, Ballinasloe, puis ensuite j'ai traversé les rivières à Castlebar, Ballinrobe, Sligo, Leitrim, Carrick-on-Shannon, Roscommon. Alors j'ai traversé  le Pont de Rousky, qui divise Connaught de Leinster, par lequel la rivière de Shannon court; alors à Longford, Granard, Cavan, Enniskillen, Ballyshannon, Donegal, Montent Charles, à Boylagh au Rosses (le pays le plus remarquable ou je n'ai jamais été). J'ai passé par toutes ces villes sans que rien ne se passe  mais j'y ai été traité et considérer comme un harper ambulant l'est généralement .

Quand à Boylagh j'ai été invité par un monsieur nommé Nesbitt à aller avec lui à un grand mariage (sans ma harpe), où il y avait de nombreux sonneurs et des joueurs de violon. Il n'y avait pas de limites aux dépenses pour faire un grand mariage. Le nom du jeune marié de monsieur était MacGunnigal et le nom de la dame était O'Donnell. Il y avait autant de personnes au mariage qu'à n'importe quelle foire. Tout ceux  qui ont voulu rester on dut rester debout toutes la nuit, les lits étant déjà occupés par le plus grand nombre . M. Nesbitt et moi sommes  resté et le matin il a fait un petit déjeuner remarquable pour les visiteurs. Il a brûlé une grande quantité de whisky dans un bol en bois, a mis les pincettes en travers du bol des morceaux de  de sucre candi , qui ont été bientôt dissoutes; et ensuite tout le monde but de cela avec du pain et pour ma part je l'ai beaucoup apprécié, et c'est vers cette époque que j'ai commencé  à avoir de l'amitié pour ce chaleureux homme du pays.

 Quand j'ai laissé M. Nesbitt j'était  fatigué de vagabonder au hasard à travers le Royaume et j'ai eu envie d'aller à la maison voir mon père et mère. Je dois faire remarquer que dans mes voyages, par toutes les parties du Royaume dans ce récit nommé, j'étais toujours sûr d'être employé par n'importe quel Gentleman pour manger ce que  le Royaume pouvait offrir de mieux sans compter les meilleurs vins ou liqueurs quand je pouvait choisir. Et les gratifications  que je recevais généralement m'étaient remises  dans une façon privée par les différents gentleman qui m'ont employés. Et quand je suis revenu à Dungannon où je suis né j'étais fier,  j'avais de bons vêtements avec des économies et finalement après ce voyage par le Royaume je me suis reposé avec mes parents pendant quelque temps, en améliorant  ma technique. À cette période j'étais environ vingt ou vingt et un ans d'âge, étant maintenant âgé d'environ soixante sept; et bien sûr c'était en l'année de 1760 que j'ai fini mon premier tour.

CHAPITRE II

Le séjour dans le Comté Cavan - le Colonel Blanc et M. Thompson - le Colonel Saunderson - la pièce 'hantée' - MacAleer et Fitzsimons au Conseiller Stewart - harpers rencontré dans Tyrone - Hugh Higgins - Hugh O'Neill - MacDonnell de Knockranny et le Marquis de Devianne - O'Conor de Clonalis - retourne à la maison par Leitrim - séjour avec Charles Fanning - Cavan revisité - le MacDonnells d'Antrim.

Après être resté quelques années  parmi mes parents et amis dans le Dungannon j'ai éprouvé de nouveau l'envie de vagabonder estimé un éprouvant des démangeaisons pour décousu encore une fois et la première place à laquelle je suis allée se trouvait  le Colonel White de Red Hill Rouge dans le Comté de Cavan, avec qui je suis resté pendant sept ans, parfois avec des messieurs voisins, en particulier avec un M. Norris Thompson qui se trouvait a un mille et demie du Colonel White, et avec qui j'ai passé chaque samedi soir pendant cette période. J'ai passé mon temps très agréablement entre le Colonel White et M. Thompson. J'ai passé un samedi soir avec M. Thompson en particulier et il était si attaché à  l'air de 'Past one O'clock ' que tous les deux tête-à-tête avions fini quatre bouteilles de bon vieux vin de porto, en jouant l'air tout le temps sauf parfois en mettant ma main à ma tête.

J'ai pensé resté avec le Colonel pendant toute sa vie, c'était un célibataire  (que certains disaient mysogine). Mais il y avait William Saunderson qui était à l'origine un bâtard du Colonel Saunderson, et dirigeait les affaires domestiques du Colonel, mais rien d'autre n'ayant pas d'instruction. Ce type est devenu jaloux de moi camarade est devenu jaloux de moi, comme le Colonel m'aimait beaucoup  . Il me dénigrait en permanence  et il y avait une fille de Munster nommée Winny Burke, une femme de chambre , que Saunderson a voulait  débaucher, ce à quoi  elle a résistait  prudemment; et en plus pour le mortifier  elle lui a dit qu'elle  me préféré à lui , ce qui exaspéra Saunderson au plus haut degré et il devint  si désagréable avec moi  que j'ai pris la décision de quitté le  Colonel,  contre sa volonté.

Pendant le temps j'ai vécu avec lui j' allait chez le Colonel Saunderson, à environ deux milles du Colonel White, où j'ai passé environ un mois et a mon retour à Red Hill  on disait partout dans la maison que ma chambre  était hantée. Mais j'ai insisté pour dormir  dans la même pièce, ce que  je fit; mais j'étais depuis peu dans le lit quand j'ai entendu un bruit fort et étrange dans la cheminée. J'ai sauté  du lit et j'ai cherché à tâtons à la place et y ai mis mes deux  mains et j'ai attrapé un grand hibou qui avait un nid dans la cheminée, qui était tombé, il restait couchée et calme toute la journée, mais a essayait de se lever pendant la nuit en  faisant un bruit épouvantable dans ces efforts, ce qui  faisait croire  aux domestiques superstitieux que cela devait être un fantôme. Cependant j'ai rapporté i le pauvre oiseau  au Colonel, qui était tellement heureux qu'il a mis quinze guinées dans ma main, disant qu'en aucun cas il ne voudrait que l'ont annonce que sa maison est hantée.

Quand j'ai quitté le Colonel j'ai traversé  la plus partie  du Comté de Cavan, de place en place  d'un monsieur à un autre, sans porter ma propre harpe, comme il y avait rarement  une maison sans instrument , mais il y avait aussi  les 'harpers que j'ai rencontré dans ce comté comme t Ned MacCormick, James MacGovern, Owen Clarke, Patrick Maguire, Simon Hunter, Philip Reilly, François Reilly, John Clarke, Ned Brady, Michel Duigenan, Nelly Smith, Kate Martin, Paddy Kerr et Owen Corr. MacCormick était de beaucoup le  meilleur harper d'entre tous .

Dans le Comté de Tyrone j'ai rencontré trois frères, nommés Ned, Franc et James MacAleer. Ils  jouaient tous  bien mais Ned était de loin le meilleur. Il était très comique. Il a vécu plus  de cinq ans en France dans les Brigades  irlandaises et assumait le titre de ' Célèbre  Leeriano de Paris"comme ce  pauvre Ned pouvait parler le français très couramment. Il était un esclave à cette boisson pernicieuse qui laisse généralement les  itinérants dans cette situation qu'ils gagent  leur propre  harpe a  n'importe quel gentleman. Maudit soyez-vous , Carolan! Vous avez certainement dû gagé la moitié de  votre instrument quand vous avez composé votre ' Receipt for Drinking Whiskley (le Reçu pour avoir bu du Whisky ) ' -Autrement je suis assez sûr que vous n'auriez  jamais été  un compositeur, si les effets du à l'alcool n'avaient pas été aussi heureux.

 

 

La suite est en Cours de traduction....